Avec une affluence record de 135 000 personnes présentes à l'édition 2018 du Mans Classic, une vingtaine de membres du VRC avaient décidé, à l'initiative d' Eric Rouillon, de partager cette grande fête dédiée à l'automobile ancienne. Que cela soit en camping-car, en caravane tractée, en véhicule de collection voire en Harley-Davidson, l'aventure du Mans nous faisait vibrer. C'est vendredi matin, depuis le garage d'Eric que ce sont achevés les derniers préparatifs et chargements. En effet, dur, dur de caser dans une Porsche 356, une Simca 1000 Rallye ou encore une Corvette tout le nécessaire de camping avec un minimum de confort...
Après un trajet sans encombre jusqu'au village d'Arnage, c'est là que les choses se sont compliquées avec des bouchons assez conséquents pour rejoindre le (camping) Bleu-Nord pour notre installation et ensuite l'espace club des véhicules anciens au coeur du Bugatti. Village de tentes, camping-cars pour la logistique ainsi que le barnum de 32m2 de Jacky avec tables et chaises pour tous ont largement contribué à améliorer le confort rustique de la "prairie" aux sanitaires insuffisants et sans ombre faisant office de camping. Mais il en aurait fallu beaucoup plus pour démoraliser cette joyeuse équipe qui dès vendredi soir et jusqu'à 04h00 du matin a assisté aux séances de qualifications des bolides.
En 2002, Patrick Peter de Peter Auto, organisateur d'événementiel automobile, s'est associé avec l'Automobile Club de l'Ouest (A.C.O.) pour offrir aux 24 Heures du Mans une rétrospective d'automobiles sportives classiques en créant l'événement: Le Mans Classic. Cette manifestation se déroule sur le circuit mythique de la Sarthe, pendant trois jours, tous les deux ans, les années paires. C'est une des meilleures occasions de dégourdir les roues de bolides prestigieux.
Pour cette édition 2018, un millier de pilotes se sont partagés les 530 volants dont pas moins de dix vainqueurs des 24 heures du Mans au classement général. Des noms prestigieux comme Henri Pescarolo, Gérard Larousse, Marco Werner ou encore Romain Dumas ont fait revivre la légende.
Durant les trois jours et après les séances de qualifications du vendredi , des véhicules ayant tous couru au Mans, classés par millésime et répartis en six plateaux se sont affrontés en trois manches d'une heure dont une de nuit, du samedi 16h00 jusqu'au dimanche même heure. les plus vieux bolides du plateau 1 (de 1923 à 1939) frôlent toujours les 200 km/h. Il faut avoir un gros cœur pour piloter ces engins... Et comme si cela ne suffisait pas, nous avons également assisté aux différentes parades des clubs, à la Porsche Classic Race, Group C Racing et au Jaguar Classic Challenge. De quoi en prendre plein les yeux et les oreilles. Mais le spectacle était aussi partout présent hors de la piste avec plus de 190 clubs de Marques ou Multi-marques venus de l'Europe entière, des stands ou encore des animations. Difficile d'être partout, de tout suivre, mais chacun s'est employé à en voir le maximum en dépit des températures caniculaires.
Dimanche après-midi, il faut déjà penser au retour avant que le flot de véhicules ne quitte le circuit et chacun est reparti à sa guise qui par l'autoroute qui par la route. Vers 19h00, tout le monde était revenu à la case départ et sans souci majeur. Cette escapade de trois jours au Mans Classic organisée par le club était une première pour le Vannes Rétromobile. On la doit à la ténacité d'Eric Rouillon, Gentil Organisateur habilement secondé par Alain Leroy pour la billetterie et les réservations ainsi qu'à Johan, l'habitué des lieux. Et lorsque l'on connait l'importance du soutien logistique, chacun ne peut que remercier chaleureusement Dominique Rouillon, grande prêtresse de la logistique largement secondée par Régine et Marie-Claude. Il ne nous reste plus qu'à attendre dorénavant l'édition 2020...